Au revoir les enfants
première apparition cinématographique…
« C'est un dièse… tu ne vois pas que tu fais une fausse note ? » (photo DR)
En France, dans un collège privé, pendant
l'occupation allemande de 1943. Julien Quentin se lit
d'amitié avec Bonnet, nouveau venu. Attention :
première et courte apparition d'Irène Jacob
dans un long métrage !
La première chose qu'ils ont repéré,
tous ces collégiens, ce sont les jambes de
Mademoiselle Davesne, professeur de piano,
lorsqu'elle descend de vélo pour donner son
cours.
Louis Malle n'aimait pas son imperméable vert,
Irène Jacob n'avait que quelques phrases à
dire, en baillant et regardant par la fenêtre. Mais
c'est cette séquence dont Kieslowski s'est souvenu
pour le casting de La Double Vie de
Véronique. Trois apparitions au total : la
leçon de piano aux deux bons
élèves, un peu d'harmonium dans la
chapelle et la sonorisation d'un Charlie Chaplin muet
sur un piano endiablé.
La comédienne a 20 ans et déjà (dans le
film) deux types d'admirateurs différents : le
violoniste qui l'embrasse fougueusement pendant le film de
Charlot, et Julien qui se contente, lui, de
rêvasser dans son bain, avec en tête la voix
d'Irène : « tu devrais essayer le
violon ! »
> Elle a dit…
« Je me souviens qu'il m'a dit
[Louis Malle] : “Tu limes tes
ongles, tu bailles et tu regardes la
fenêtre. ” Je pense souvent à
cela. Un bon metteur en scène, qui saisissait les
bonnes actions pour raconter une bonne
histoire. »
[Allo-ciné, sept 2000]
(DR)
|
|
|
|
|
|
Au revoir les enfants (1987)(Goodbye Children)
|
|