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La educación de las hadas
« les femmes y sont des fées… »
© Alta Films
Pourquoi ? Nicolas pensait avoir trouvé la
femme de sa vie, l'enfant qu'il n'avait pas eu
et
voilà qu'Ingrid lui annonce que c'est fini. Ils se
sont tant aimés. Quelle peut en être la
raison ?
A lire aussi, sur van-cauwelaert.com, une rapide
biographie de Didier Van Cauwelaert dans laquelle il
explique avoir failli abandonner l'écriture (devant
trop de refus des éditeurs), s'il n'avait
rencontré in extremis et par hasard Greta Garbo, ce
qui lui a donné l'idée d'entretiens
imaginaires.
> Ils ont dit
« La educacion de las hadas is a sweet
story. You may find lost in the beginning since not many
things are clearly explained, but that is the charm of the
whole thing.
Ricardo Darin fits perfectly in the role he plays and I bet
every women would love to have such a man by their side.
Raul also plays a great role, having those kind of kid's
occurrences that make you love the character.
Bebe plays an excellent part as well, even though I still
believe she would be better on the stage doing her own
thing.
Finally Ingrid, for whom you first feel kind of a hate since
she is the problem root here.
A bit too predictable in the end, but still a nice fairy
tale
»
[ Rakellison (SP) sur www.imdb.com, 06/2006]
Dans ce fim, d'après L'Education d'une
Fée de Didier Van Cauwelaert, « tous
les personnages sont en crise : leurs ailes ont
été coupées et ils recherchent leur
place dans ce monde », résume le
réaisateur.
[Propos cités sur Cineuropa.org]
Quant à Cineempire.com il avançait
même : « avec Volver de Pedro
Almodovar, l'un des [fims les] plus attendus
en Espagne. »
> Le synopsis en bref
« Nicolás encuentra a la mujer de su
vida y al hijo que él no ha tenido, pero que
ansía tener, de un solo golpe, una mañana en
el avión que los lleva de Alicante a Barcelona.
Él es inventor de juguetes. Ella, Ingrid, viuda
reciente de un capitán de aviación muerto en
Iraq, es una ornitóloga que estudia en
Cataluña el paso de las palomas torcaces y su hijo,
Raúl, de ocho años, es un fantaseador de
primer orden. A partir de este encuentro, la historia de
amor a tres será perfecta hasta que repentinamente
Ingrid decide que todo se ha acabado. ¿Por qué?
No hay quien entienda sus razones: nunca serán
más felices de lo que lo han sido hasta ese
momento... »
[Extrait du dossier de presse]
> Le point de vue de José Luis Cuerda
« Travailler à l'adaptation de
L'Education d'une Fée est fascinant du point de vue
technique -les chapitres [du livre] sont
alternativement narrés à la première
personne par Nicolas puis Sezar [
] nous
voyageons constamment en avant et en arrière dans le
temps, aussi bien dans l'histoire commune de Sezar et
Nicolas, que dans leurs propres histoires.
[
] Faire ce film, cela voulait dire rendre
visible tout un réseau de sentiments liés,
tout en préservant leur complexité. Car les
personnages ne sont pas toujours conscients de leurs
véritables sentiments. Les blessures
émotionnelles guérissent plus difficilement
que celles du corps, et s'infectent. Le public observera ces
blessures, pourra même diagnostiquer leur cause, mais
souvent
il n'y a pas de solutions simples : certaines
sont des affections durables, jamais vraiment
guéries. [
]
Nicolas est un rêveur : il a retrouvé la
maison où il a passé les années les
plus heureuses de son enfance. Il vit avec la femme qu'il
aime [
] Il a son fils Raul et cette
maison à l'esprit lorsqu'il conçoit
[c'est son métier, ndlr] le jeu "Je
créée le Monde"
[
]
La volière est une grande cage de verre. Ses
habitants peuvent voir le monde extérieur bien que
l'endroit soit clos [
] une sorte de
paradis avec plusieurs espèces d'oiseaux, un faux
modèle de nature, dont Ingrid (Irène Jacob)
est comme la reine. Elle a des rêves, mais la
scientifique en elle a toujours le dessus
[
]
C'est dans le supermarché de la ville, par
définition un endroit où les gens ne
s'attardent pas, que Sezar et Nicolas se rencontrent. Des
rencontres qui sont diamétralement opposées
aux fonctions d'un tel magasin : ils n'ont ni l'un ni
l'autre besoin de ce qui s'y trouve [
]
Il y a là des créatures blessées qui
luttent pour survivre, souvent avec humour, toujours avec
tendresse, dans la douleur et la confusion. Les femmes y
sont des fées (en a-t-on besoin?) et les hommes sont
des combattants (aux armures de papier?).
L'amour est une souffrance, mais qui peut provoquer par
moments un immense plaisir. Une hyperbole. Qui engendre une
inévitable déception, et la compassion. Une
route imparable et interminable qui bifurque deux, trois,
quatre fois. Une série
d'achèvements
»
[Extraits d'après le texte espagnol de
José Luis Cuerda]
Un grand merci à Jérôme Vidal
(Lazennec Productions)
[am, 15 & 27/08/06]
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© Alta Films
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L'éducation d'une Fée
(2006)
[The Education of Fairies, International
English title]
35 mm couleurs, 103 min
Argentina / France / Portugal / Spain
Tournage à Barcelone, décembre
2005, sortie en Espagne en juin 2006.
Réalisation: José Luis Cuerda
Scénario : José Luis Cuerda
d'après le livre de Didier Van
Cauwelaert
Irène Jacob est Ingrid
Avec aussi :
Ricardo Darín (Nicolás)
"Bebe" / Bebe Rebolledo (Sezar)
Carles Arquimbau (Abdelaziz Arradi)
Jordi Bosch (Matarredona)
José Luis Cuerda (Edil)
Josep Maria Domènech
Miquel Gelabert
Albert Pérez
Abdelaziz Arradi (Kateb)
Glòria Roig (Luisa)
Víctor Valdivia (Raúl)
Manuel Veiga
Production: Tornasol Films, Messidor Films,
Finales Felices (Espagne) Lazennec & Associes
(France) Madragoa Filmes (Portugal) Pol-ka
Producciones (Argentine)
Producteurs : Gerardo Herrero, Mariela
Besuievsky (prod. exé.), Sarah Halioua
(prod. exé), Marta Esteban
Coproducteurs :
Jérôme Vidal, Adrian Suar, Fernando
Blanco, Paulo Branco
Musique originale : Lucio Godoy
Directeur photo : Hans Burmann
Montage : Nacho Ruiz Capillas
Casting : Camilla-Valentine Isola, Marta
Lopez-Oros, Carol Lopez
Direction artistique : Josep Rosell
Costumes : Sonia Grande
Maquillage : Silvie Imbert
assistée de Kenyar Padilla
Son : Cyril Moisson
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