Nouvelle France
épopée transatlantique
(DR-Doc.Kinemafilms)
Le film ambitieux (trop?) de Jean Beaudin (Canada/France/GB, coprod. Cristal Films, avec, entre autres, Gérard Depardieu, etc., sorti au Canada le 19 novembre 2004). En tête au box-office québecquois les premiers jours, avis contradictoires (on a parlé de "grand film d'amour qui se regarde avec passion" autant que de grosse machine uniquement conçue pour "encaisser les billets verts"), les commentaires vont bon train, y compris des réactions mitigées sur la participation d'Irène Jacob.
Bande-annonce et jeu interactif (!) sur le site officiel du film.
Deux jeunes gens dans les pages de l'Histoire
Vaguement inspiré d'une véritable chasse
à la sorcière, c'est surtout «le
récit d'une grande passion amoureuse, dans le Bas
Saint-Laurent, au moment de l'effondrement de la
Nouvelle-France et de l'instauration du régime
anglais ».
«Au milieu du XVIIIe siècle, la France
abandonne peu à peu le Canada, et François
l'aventurier tombe amoureux fou de la belle Marie-Loup. Au
tumulte de l'Histoire, les deux jeunes gens opposent une
passion pure. Au cœur d'une fresque épique,
c'est un combat bouleversant et
désespéré qu'ils livrent.
Face aux complots et aux traîtrises que le destin
place sur leur route, ils vont survivre, s'aimer et prouver
que la force des sentiments peut triompher de la
lâcheté des hommes.
Nous voici dans un temps où l'Histoire est une
aventure et l'amour une
légende… »(Extrait du dossier de
presse)
> Le point de vue de la production et des auteurs
Richard Goudreau, producteur : « Lorsqu'il
y a des années, le projet de Nouvelle-France est
né, personne n'aurait imaginé quelle aventure
cela allait devenir. L'action se déroule lors de
l'une des pages les plus riches et les plus
emblématiques de l'Histoire canadienne. La France,
l'Angleterre et les Amérindiens étaient
impliqués et pourtant, cet écrin historique
n'est là que pour porter une magnifique rencontre
entre un homme et une femme… »
Pierre Billon, scénariste : « À
travers les destins de Marie-Loup, François et les
autres, c'est une époque troublée qui
ressurgit. Les vicissitudes de l'Histoire ont une influence
sur leur relation mais l'inverse est aussi vrai. Tout le
travail consistait à mêler l'intime et
l'historique, à entrelacer ce qui concerne un pays et
le cœur de ceux qui veulent y vivre »
Jean Beaudin, réalisateur : « Il
y a une réplique du film, qui à mon sens
s'applique aussi bien à Marie-Loup qu'à la
Nouvelle-France : "“J l'ai aimée malgré
moi, je l'ai aimée malgré elle." Toute la
symbolique du film est là. C'est un amour
désespéré. » Et de
préciser : «Irène Jacob est
magnifique, je rêvais de tourner avec elle depuis que
je l'avais vue dans LA DOUBLE VIE DE
VÉRONIQUE».
·am,09-07-05 - merci à Kinemafilms
> La fiche «Irène» sur le site
officiel (+ la bande annonce en français en page
d'accueil)
> lu sur showbiz.net :
«Déconcertants de justesse, Noémie
Godin-Vigneau, David La Haye et Juliette Gosselin en font
heureusement beaucoup pour maintenir l'intérêt.
Ils en font même plus que le reste de la distribution,
pourtant composée de stars internationales. On
dénote même chez Gérard Depardieu, ce
montre sacré du cinéma français, une
certaine lassitude. Son jeu est si poussif, et son
personnage du curé si commun, qu'on le sent
opérer machinalement. Et Irène
Jacob, habituellement si lumineuse, n'apparaît pas
plus convaincue… »
> lu sur mesnouvelles.com…
> Ils ont dit…
« […] les
comédiens québécois n'ont pas
été intimidés de se retrouver sur le
plateau avec des acteurs européens, dont l'imposant
Gérard Depardieu […]
"Irène Jacob est une soie, j'ai adoré
travaillé avec elle; Vincent Perez est
hallucinant !… »
(Jean Beaudin)
> www.voir.ca
«L'époque charnière décrite
dans Nouvelle-France a permis aux comédiens de se
tailler des personnages plus grands que
nature.»
> www.info7.com
(DR)
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Nouvelle France (2012)
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L'occasion de retrouvailles avec Vincent Pérez (croisé il y a quelques années devant les caméras d'Antonioni) : Irène Jacob incarne « une bourgeoise », Angélique de Roquebrune (photo DR)