Othello,Irène en Desdémone(DR)Venise, 1570. Desdemona, fille de Brabantino épouse secrètement Othello, mercenaire de la République. Le mariage est entraperçu à travers des grilles, un peu plus tard, on voit les époux s'embrasser dans un reflet de la lame du couteau de Iago, bras droit d'Othello délaissé par cette femme intelligente et belle. Iago décide de se venger. Une belle occasion shakespearienne ! Irène
Jacob qui joue Desdemona revient sur ce choix :
« Un rôle pareil, on ne vous le propose pas
deux fois ! » Très présente
(après Othello, bien sûr), elle donne une
réplique sûre, campe une femme fière et
innocente qui tente par toute son âme de comprendre
les tourments d'Othello, quelle nomme sans cesse avec amour
« My Lord ».
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Othello (1995)124 min. - GB -
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« Un tournage magnifique au bord d'un lac.
Cela a commencé dans une très bonne humeur, et
vers la fin je me disais qu'au théâtre, cela
durait 15 minutes, alors qu'au cinéma, cela a
duré 15 jours. Je me souviens de Lawrence Fishburne,
proposant d'alterner les interprétations pour
comprendre nos rôles respectifs. »
(Allo-cine, sept 2000)
« [
] Ce qui m'a séduit,
c'est que Desdémone n'est pas ici une victime
passive. C'est une femme qui aime avant tout et qui pense
que son amour est tellement fort qu'il triomphera de toutes
les épreuves ».
(Le Journal du Dimanche, mars 1996)
> Ils ont dit
« Le miracle tient ici à
l'interprétation : Irène Jacob est une
Desdémone respectueuse et chaleureuse, elle a le sens
de l'abandon et de la dignité »
(Le Figaro, 1996)
« On ne croit plus à une jalousie
aussi primaire [
] Mais celle-ci est
très sérieusement filmée et surtout,
grâce au jeu brûlant de Laurence Fishburne et de
son Irène Jacob de Desdémone, on sent la
passion sensuelle comme si on y était. En somme, il
aurait juste fallu refaire le
scénario. »
(France-Soir, avril 96)
« Fimer Othello aujourd'hui, c'est d'imposer
une triple handicap : Shakespeare, le théâtre,
et Orson Welles. Oliver Parker ne surmonte aucun des trois.
Les acteurs ont le plus grand mal à se
dépètrer de la langue du dramaturge anglais
x notamment la française Irène
Jacob »
(Cahiers du Cinéma 501, 1996)
« Jacob is fine, although she is something of a
surprising choice, since she is not a major box-office draw.
Although Desdemona is in the shadow of the two men, Jacob
has several strong moments. »
(Houston Chronicle, 1996)