Aix-en-Provence, Sania Melnikov, architecte, et Pierre Dufay, archéologue rencontrent Marie, jeune stagiaire architecte. Ils dînent, parlent d'art, d'archéologie, de la vie, de tout plutôt que de rien…

Les séquences sont entrecoupées de longs travellings dans des cloîtres, accompagnés a capella par… Patricia Kaas. Pierre cherche à recomposer un torse masculin découvert dans les fouilles, quitte à y apposer sa touche personnelle, pendant que le taciturne Sania évoque une femme mystérieuse rencontrée dans le cloître. Malgré une soirée équivoque passée avec Marie, on comprend rapidement qu'il est plutôt question d'une attirance entre les deux garçons. Les mannequins d'osier, c'est une coutume celte : on y enfermait ceux qu'on allait brûler. Les dialogues - auxquels il a été reproché de mettre les points sur les "i"- précisent bien que, au sens figuré, c'est la partie de soi dont il faudrait se débarrasser…

Ils ont dit…

« Nos trois esthètes […] se lancent dans des discussions fiévreuses sur la Vie, l'Amour, la Mort, l'Art et jouent à Jules et Jim au milieu des statues d'un chantier de fouilles […] point n'était besoin d'en passer par un dialogue qui accumule tant d'élucubrations emphatiques, dignes du carnet de bord d'un adolescent snobinard. » (Télérama, août 1989)

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