Le jeudi 10 mars 2016, à 18h, une
soirée hommage avait lieu à l'Espace
Memoria, à Montréal. Avec les
interventions de : Alain Martin, venu
spécialement de Paris avec les premiers
exemplaires de son quatrième livre consacré
à Kieslowski commence par remercier tous ceux qui
sont venus, car il revoit dans cette salle la même
image qui l'a frappé à Istanbul, il y a
deux ans, lors d'une autre soirée hommage à
Kieslowski. « Une salle aux proportions
identiques, remplie de gens jeunes ou moins jeunes,
passionnés, qui voulaient en savoir plus sur
Kieslowski, au Musée d'art moderne, pour une
rétrospective qui dans ce cas durait un
mois ! Le public était là, des chaises
pour les plus chanceux ou assis sur le côté
comme ce soir. On sentait cette soif d'apprendre.
Surtout, restez pour poser des questions, voire prendre
contact avec nous et discuter plus avant par la
suite
Yves Vaillancourt
commence par évoquer un penseur, disparu
en novembre 2015, René Girard. Zbigiew Preisner,
le compositeur de la musique de tous les derniers films
de Kieslowski, « donne beaucoup de charge
émotionnelle aux films. Un autre apport, c'est
Krzysztof Piesiewicz, co-scénariste sur le
Décalogue, la Trilogie, etc. qui, dans un
entretien, en 1995, a déclaré que la base
de ses idées, ce sont les livres de René
Girard. » Une piste qu'Yves Vaillancourt
explore : « Sans relâche Kieslowski a
interrogé ses personnages sur leur buts, leur vie
morale et spirituelle. Et il l'a fait en leur posant la
question que nous retrouvons dans le documentaire Les
Têtes parlantes : qu'est-ce qui est important
dans ta vie, et qui devient, dans ses films de fiction,
qu'est-ce que tu veux. Dans le documentaire, ce sont
des gens croisés dans la rue qui répondent.
Mais dans ses uvres de fiction, Kieslowski laisse
le plus souvent cette question sans réponse. Il
conserve ainsi le mystère. Son uvre se
distingue par une cohérence organique, car il
utilise un réseau de signes et de symboles. La
question Qu'est-ce que tu veux ? est un
de ses thèmes récurrents. Elle structure un
des premiers grands films de fiction de Kieslowski,
l'Amateur, où le personnage central, Filip Mos,
apprend à la dure ce qu'il doit choisir dans la
vie, soit une vie de famille tranquille, comme le
souhaite son épouse, soit une vie aspirée
par l'art qu'il vient de découvrir : l'art du
Cinéma. Cette question revient ensuite presque
explicitement dans tous les épisodes du
Décalogue. Elle est posée également
par les deux protagonistes de la Double vie de
Véronique, ainsi que dans la Trilogie. Nous avons
donc là un motif de l'uvre de Kieslowski si
récurrent qu'il requiert de notre part un effort
d'élucidation
Philippe
Lavalette parle de son métier de
directeur photo : « Kieslowski avait
une relation très particulière avec le chef
opérateur qu'on a tous envie de vivre dans ce
métier, car il en faisait un complice absolu et
total, un co-auteur. »
Filmer une chaise Qui est propriétaire de l'image
filmée ? LE PROGRAMME de la soirée-hommage à
Kieslowski Espace MEMORIA à Montréal 4231,
St-Laurent (coin Rachel) Un compte-rendu plus complet sera
donné ici en début de semaine
prochaine.
Montréal, 10 mars 2016 : salle pleine, avec
au centre le premier conseiller du consul de Pologne au
Canada, Zbigniew Chmura, 1er Conseiller et Son Excellence
Marcin Bosacki, ambassadeur de Pologne, et à
l'extrême droite Yves Vaillancourt.
Ci-dessus, de gauche à droite : Philippe Lavalette
explique qu'il y a cent façons de filmer la
même chaise, Yves Vaillancourt parle du
Décalogue de K. Kieslowski (photos ©
alain martin). A droite, Alain Martin tente de
résumer l'évolution de Kieslowski
en
10 minutes ! (© Victor Garibay, merci à
FilmsJAD)Kieslowski, vingt ans après
à Montréal
Alain
Martin, journaliste, écrivain et
spécialiste de Kieslowski
> intervention
ci-dessous
Yves
Vaillancourt, professeur et auteur du livre
Jeux interdits consacré au
Décalogue
> intervention
ci-dessous
Philippe
Lavalette, directeur de la photographie,
passionné de Kieslowski
> intervention
ci-dessous
ainsi qu'une présentation bien sentie du
réalisateur par l'Ambassadeur de Pologne venu
spécialement d'Ottawa pour la circonstance
Pour ceux qui ont manqué ou qui veulent
revivre les quatre interventions :
M. Marcin Bosacki s'excuse de parler en anglais
d'un de ses réalisateurs
préférés, ne maîtrisant pas
suffisamment « la langue de maître
Molière pour qu'il comprenne ce que je veux dire
de Maître Kieslowski ».
« For my generation of Poles, Kieslowski is
a special artist because he is deeply rooted in Polish
culture as all our great cinematographers (Wajda,
Zanussi, etc. or even Polanski) but he was probably the
most universal of all. He was the first in Poland
presenting the challenges and choices contemporary humans
are faced. My favorite film is probably Blind
Chance. A guy who, three times, became a totally
different man after accidentally catching or not catching
a train. [
] We waited for this movie in
Poland for seven years, because of polish Censorship. I
was watching it in 1985 [
] so the first
year of Polish political changes. That was universal:
choices we are facing, entering the life and much
consequences it has, one issue or the other
[
] We miss Kieslowski now, because life, in
contemporary World, is even more
complicated[
] *»
[à suivre dans le compte-rendu complet, dans
quelques jours]
* « Pour ma génération
[de Polonais], Kieslowski est un artiste
très particulier, parce qu'il est très
ancré dans la culture polonaise, comme tous nos
grands cinéastes (Wajda, Zanussi, etc. et
même Polanski), mais il était certainement
le plus universel de tous. Il était le premier
à montrer en Pologne les défis et les choix
que les hommes d'aujourd'hui doivent affronter. Mon film
préféré est probablement Le
Hasard. L'histoire d'un garçon qui, trois fois
de suite, devient un homme complètement
différent, selon qu'il attrape ou pas un train,
par hasard. [
] Nous avons attendu ce film
sept ans en Pologne, à cause de la Censure. Je
l'ai finalement vu en 1985 [
] la
première année des changements politiques
en Pologne. C'était universel : les choix
auxquels nous devions faire face, entrant dans la vie,
avec toutes les conséquences que cela peut avoir,
selon la décision prise. Kieslowski nous manque
aujourd'hui, parce que la Vie, dans notre monde
contemporain, est peut-être même encore plus
compliquée[
] »
D'Istanbul à Montréal
« Il n'y a pas forcément
des points de comparaison évidents entre Istanbul,
Montréal, Paris, Lodz ou Varsovie et pourtant on
est en plein au cur du sujet. Lundi dernier, je
discutais avec une journaliste polonaise qui
enquête également sur Kieslowski pour cette
anniversaire ; nous sommes tombés d'accord sur
cette particularité de Kieslowski : c'est un
cinéaste qui a toujours déclaré
être Polonais et resté Polonais, même
s'il a tourné en France et en Suisse, mais c'est
en même temps quelqu'un de complètement
universel. Pourquoi ? On va le voir un peu dans les
Têtes parlantes mais vous
pouvez l'approfondir en voyant ses autres films : parce
ce que c'est quelqu'un qui, et on le voit des ses
premiers films et même ses premières
photographies, était très attentif aux
autres. Il est facile de filmer ou de photographier, mais
il est beaucoup plus difficile de les aimer. Cela va
jusqu'à Tu ne Tueras point, l'histoire d'un
meurtrier. Dans ce film ou les autres, il y a toujours
cette même empathie et sympathie avec les
personnages, qu'il ne juge pas. Il tente simplement de
montrer ce qui s'est passé. C'est tout le sujet du
Décalogue, cette
série de dix films d'une heure, où il va
montrer, dans notre société moderne, en
l'occurrence en Pologne, dans les années 80, ce
qui se passe quand nous sommes confrontés à
des choix moraux, importants, qui vont faire basculer
votre vie.
Je parlais d'Istanbul, parce qu'il s'agissait d'une
salle aux proportions équivalentes, emplie de gens
jeunes ou moins jeunes qui voulaient en savoir plus sur
Kieslowski. C'était au musée d'Art moderne
: une rétrospective d'un mois, avec presque tous
les films de Kieslowski, y compris les documentaires.
Pour ce public, un peu comme vous, certains chanceux sur
des chaises, d'autres assis sur le côté, on
sentait vraiment une envie d'apprendre quelque chose.
Restez-donc surtout bien après nos interventions,
pour poser des questions. Nous pouvons aussi prendre
contact avec vous pour discuter ensemble un peu plus
tard. Des livres sont également à votre
disposition et nous organiserons une signature.
Du documentaire à la fiction
Kieslowski est né en 1941 et il disait
lui-même qu'il a vécu une époque
intéressante pour son travail, même si
l'ambiance était très particulière,
puisque la Pologne était sous la domination de ce
qu'on appelait le Grand frère
soviétique, dans la République populaire
de Pologne, et tous ses films ont subi la Censure et des
pressions diverses. Je ne pourrais pas rentrer ici dans
le détail de ce contexte polonais, mais
c'était vraiment très particulier.
Kieslowski est passé, comme la plupart des grands
réalisateurs polonais (Skolimowski, Polanski,
etc.) par l'Ecole de Lodz, une très grande
école de cinéma réputée
internationalement, encore maintenant. Dans cette
école, comme beaucoup de cinéastes de cette
époque, il déclarait qu'il ne tournerait
jamais de fiction : c'est le documentaire qui
l'intéressait. Non seulement à cause de
cette attention aux autres, de cette manière de
raconter des petites ou des grandes histoires, mais,
surtout, les cinéastes polonais faisaient alors un
peu de résistance, comme cela a souvent
été le cas en Pologne, et utilisaient leur
art pour décrire la réalité. La
réalité que vous voyiez à
l'époque sur les bandes d'actualités
n'étaient pas forcément celle que
connaissait les gens de la rue. Il y a eu toute cette
période documentaire. Puis, progressivement,
Kieslowski s'est enrichi dans son métier de
documentaire et, par passion, par volonté de
raconter la vie des gens il s'est approché d'eux.
Il a tourné notamment un documentaire, qui
s'appelle Premier amour, en observant un jeune couple et
l'enfant qui allait naître, durant un an. Il a
été confronté à des choix
moraux : jusqu'à quel point peut-on filmer les
gens. Il a notamment filmé des larmes du
père et de la mère, des larmes au
téléphone. Dans un autre film, Nie wiem
(Je ne sais pas), il raconte l'histoire d'un
homme inquiété dans sa fonction de
directeur d'usine. Et dans plusieurs autres cas, comme
Le Point de vue du Gardien de nuit, où il
filme un homme avec des propos réactionnaires,
très à droite et très dur pour les
gens : il a filmé cet homme et s'est pris
d'intérêt et d'affection pour lui, en
tournant. Et quand il a vu le résultat sur les
écrans au Festival de Cracovie. Jerzy Stuhr qui
était à côté de lui a ressenti
ce malaise que Kieslowski avait à voir comment il
avait mis cet homme en scène d'une manière
plutôt risible. A cause de ce film et d'autres, il
s'est dirigé de plus en plus vers la fiction.
»
[à suivre]
Que veux-tu ?
Presque tous les personnages de Kieslowski
ont de la difficulté à répondre
à cette question : que veux-tu ?
[
] Tomek répond à
Magda : "je ne sais pas". Même chose quand
Wojtek dans l'épisode 7 demande à Majka, la
mère d'Anna, ce qu'elle veut. "Que
voulez-vous ?" demande encore Valentine au Vieux
Juge dans Rouge, qui répond "je ne veux rien".
Cette difficulté à répondre avec
franchise renvoie, selon moi, au caractère trouble
du désir qu'éprouvent les personnages de
Kieslowski. Il faut comprendre comment Kieslowski met en
scène le désir de ces personnages. Je vais
aborder trois thèmes, entrelacés : le
rôle d'un médiateur, la jalousie et la
transgression des interdits.
L'amour et le médiateur
Tomek semble brûler de désir et
d'amour pour sa jeune voisine, Magda. Mais c'est un ami
qui lui a fait connaître, qui espionnait
déjà l'activité sexuelle de Magda.
[
] Le désir de Tomek a surgit de
l'imitation d'un ami, inspiré lui-même par
celui des amants de Magda. On voit donc ici le rôle
diffus, mais nécessaire, de celui que René
Girard appelle le médiateur. Il a pour fonction de
suggérer le désir. [
] un tel
désir se nourrit de la jalousie comme de la
rivalité. [
] Plus tard quand Magda
demande à Tomek s'il veut l'embrasser, s'il veut
aller au lit avec elle, comme ses amants, Tomek
répond "non", qu'"il ne veut rien".
[
] Au café, Magda lui demande s'il
se souvient d'un de ses anciens amants parti en voyage.
Tomek dira que oui et ira même jusqu'à dire
qu'il l'aimait bien [
] Plus le sujet
s'identifie au médiateur, plus il l'imite et
adopte son désir [
] Tomek est seul
avec Magda, ne sait comment s'y prendre [
]
Magda lui montre le couple installé plus loin.
Tomek voit l'homme caresser la main de la femme
[
] Tout se passe dans ce film comme si le
difficile apprentissage de l'amour avait besoin de la
présence d'un médiateur suggérant ce
qu'il faut vouloir et faire. A la fin, lorsque Magda
s'est débarrassée de tous ses amants et va
voir Tomek, celui-ci lui répond : "je ne vous
observe plus". Ce que nous pouvons traduire par "j'ai mis
fin à ce désir mimétique, et par
conséquent, je ne vous aime plus.".
Ce désir mimétique ne va pas sans
jalousie
»
[à suivre dans le compte-rendu complet dans
quelques jours
]
Philippe montre une chaise et explique que son
métier, c'est cela : il y a plus de cent
personnes dans la salle et autant de manière de
voir cette chaise. C'est valable aussi pour une personne
: comment la filmer ? Car il y a beaucoup de
paramètres : distance, mouvement, plongée
ou contre-plongée, sans parler de
l'éclairage. « Il y a dans ses films une
qualité d'image avec une lumière et une
profondeur de champ très travaillées, il y
a souvent des silhouettes, tout est pensé, dans
une relation très exclusive avec le
chef-opérateur. Tous ces paramètres sont
complexes, mais ce n'est pas la technique que cherchait
Kieslowski. Lui cherchait l'âme ou le regard du
chef opérateur. C'est tout ce qui compte dans ce
qu'on filme : que va-t-on dire en filmant, quelle part de
nous même va t-on transmettre ? C'est pourquoi
travailler avec lui était très
précieux. Et il cite un texte de Kieslowski
où celui-ci parle de sa relation avec le chef op
: en Pologne, c'est un co-auteur, et pas
seulement quelqu'un engagé pour fabriquer des
prises de vue comme en France ou ailleurs. C'est une
tradition que nous avons créé
nous-même en Pologne. Je pense que ma
génération a fait de cette collaboration
une norme.
Le tandem réalisateur-chef
opérateur en Pologne
Le chef opérateur est un collaborateur
dès la naissance du scénario : quand
j'ai une idée, je lui en fait part, nous nous
mettons à réfléchir. Je lui montre
la 1ère, la 2e et la 3e version et, ensemble, nous
nous penchons sur la manière de tourner le film.
Le chef opérateur ne fait pas que travailler avec
sa caméra et éclairer le plateau :
c'est un homme qui a une certaine influence sur la mise
en scène, qui a des remarques sur le jeu des
acteurs [
] j'attends de lui ce travail. Il
a des idées sur le dénouement d'une
scène. Le film est une affaire commune.
[
] nous avons des chefs
opérateurs polonais fantastiques, qui aiment
travailler dans cet esprit, qui donnent le sentiment
d'être le co-auteur du film." Vous comprenez que
j'avais très envie de travailler avec Kieslowski,
conclut Philippe.
Il y a des raisons historiques à cette situation
particulière : dans les années 50, il
y a eu un débat autour de la
propriété intellectuelle. On a
décidé que le scénariste
écrit avec des mots, le musicien avec des notes et
le chef opérateur avec des images. Mais, dans ce
débat, il y a eu un glissement et le chef
opérateur a perdu la propriété
intellectuelle de ces images.
C'est un débat qui revient sur le
devant de la scène et la Pologne en est un chef de
file. Le regroupement de toutes les associations
professionnelles de chefs opérateurs se
réfère souvent à ce modèle.
Il y a eu récemment une rencontre où chacun
essayait de remettre sur pied ce questionnement de la
propriété intellectuelle des images.
Anecdote: un chef opérateur qui vient d'Autriche a
rendez-vous avec ses collègues au Mexique, pour en
débattre. Il fait escale à Madrid et passe
au Prado, va voir les Ménines de Velasquez, un
tableau avec d'ailleurs beaucoup de paramètres
telle la profondeur de champ, etc. qui font
référence au cinéma. Il
achète des cartes postales et remarque que le haut
du tableau est coupé. Et il se pose la
question : "Vélasquez aurait-il accepter ce
recadrage ?" Evidemment non. C'est la même
chose pour le chef opérateur, car les images sont
déformées, transformées, on change
parfois la couleur. D'où ce questionnement sur la
propriété intellectuelle, que l'on doit aux
Polonais. Kieslowski l'a poussé
particulièrement dans le
Décalogue
»
[à suivre dans le compte-rendu complet dans
quelques jours
]
Présentation par Claudia (productrice aux films
Jad) qui remercie Malgosia Bajkowska, cordinatrice
artistique de SalonB, et pour leur venue
l'Ambassadeur de Pologne au Canada, Son Excellence Marcin
Bosacki et le premier conseiller du Consul de la Pologne
au Canada, M. Zbigniew Chmucha.
Intervention de Jocelyne Dallaire Légaré,
la présidente de Memoria où a lieu
l'événement.
Interventions d'Alain Martin sur le parcours du
cinéaste et la trace qu'il a laissé
auprès des équipes
Projection de Les têtes parlantes (Gadajace
glowy) (1980)
Intervention d'Yves Vaillancourt sur l'importance du
mimétisme dans le comportement des personnages du
Décalogue confrontés aux interdits
des Commandements
Intervention de Philippe Lavalette sur l'importance du
tandem chef-opérateur / réalisateur
à l'Ecole de Lodz et notamment chez Kieslowski
Projection d'un « clin d'œil
vidéo » (2016, par les Films
Jad) : une reprise moderne des Têtes
parlantes
Forum de questions, discussion.
La salle était complète et enthousiaste, un
buffet était servi (avec wodka!) et les livres des
trois intervenants étaient disponibles et ont
donné lieu à une séance de
signature, l'occasion d'échanges
complémentaires en fin de
soirée.
> Lien
sur l'événement
Hommage du 10 mars 2016 : Son Excellence Marcin
Bosacki, ambassadeur de Pologne, Stanislaw Latek,
assistant personnel de K. Kieslowski sur La Double
vie de Véronique et les Trois
Couleurs, Malgosia Bajkowska, organisatrice de
l'événement, et M. Zbigniew Chmura, premier
conseiller du consul de Pologne au Canada (© alain
martin)Un événement créé par
Salon b, en collaboration avec Films JAD.
Présenté par Alfred Dallaire | MEMORIA
Merci à Malgosia Bajkowska pour l'organisation et
les infos.